Cinq portraits d’artistes dans les territoires occupés, qui s’expriment sur leur engagement et leur combat, et la nécessité absolue de maintenir une culture vivante dans ce conflit qui les oppose à l’armée d’Israël.
Un documentaire de Ronnie Ramirez
2003, 48 min
En Palestine, des écoles sont fermées, des centres culturels saccagés : peintures lacérées, livres troués par les balles, instruments de musique détruits par la guerre. Ce film veut dénoncer la volonté de déraciner un peuple, mais aussi et surtout témoigner de la ferme volonté des artistes de résister à cette tentative d’effacement. Cinq portraits d’artistes dans les territoires occupés, qui s’expriment sur leur engagement et leur combat, et la nécessité absolue de maintenir une culture vivante dans ce conflit qui les oppose à l’armée d’Israël.
Le film s’organise selon une évolution en deux parties thématiques. La première partie concerne les artistes et leurs problèmes dans ce climat de guerre, comment ils pensent le monde et comment ils se voient eux-mêmes. La deuxième partie concerne le travail fait avec les enfants. C’est principalement les compagnies de théâtre INAD et Ashtar qui sont impliquées, ainsi que Yacoub, un animateur d’une émission de télévision pour enfants. Des scènes séparées rythment le film. La visite d’un centre culturel dévasté à Bethléem, un autre filmé à Ramallah, une visite dans les décombres de la télévision locale de Ramallah, ainsi que d’autres scènes filmées à Jénine.