Le Cercle

FR - 2 min 10 sec

Qui est l’imbécile qui a dit que le cercle n’avait pas de com­men­ce­ment ? Film d’atelier qui se décline en slam…

Durant quatre jours (17 > 20 Février 2015) quelques jeunes de Soli­dar­ci­té sont venu ache­ver les tra­vaux d’a­mé­na­ge­ment de notre local de post-pro­duc­tion. Ils ont éga­le­ment reçu une for­ma­tion d’i­ni­tia­tion à la vidéo par deux ani­ma­teurs de ZIN TV. Déve­lop­per le talent de cha­cun et les mettre ensemble était l’ob­jec­tif : Célés­tin slame son texte, Wik­to­ria prend le son et fait les choeurs avec Pierre qui gratte une mélo­die sur les cordes de sa gui­tare pen­dant que les autres filment les images. Tous par­ti­cipent au mon­tage et cela donne un film de deux minutes fait en une journée!!!

Un grand mer­ci aux par­ti­ci­pants : Céles­tin de Ter­wangne, Wik­to­ria Zajac, Dorian Leblicq, Arlind Plla­na, Made­line Rens, Pierre Bynen.

Soli­dar­ci­té : Ana Sil­va & Jean-Pab­tiste Vallet

Zin TV : Ron­nie Rami­rez & Maxime Kouvaras

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Le cercle

Par Célestin de Terwangne

Qui est l’imbécile qui a dit que le cercle n’avait pas de commencement ?

Il a tracé sa vie en tournant en rond prisonnier d’une horloge.

Spirale vicieuse de révolutions internes,

il s’interne, s’interroge sur le fait de ne plus se poser de questions…

hôpital moderne et létale soumission,

homme de la caverne et mentale mutilation.

Il accélère, reviens à son point de départ,

s’en éloigne coute que coute

mais il a banni le hasard et oublié la chance

alors il se défonce aux larmes qui deviennent sueur…

et la sueur devient rance.

Course sans fin,

courant après ses rêves mais n’osant rebrousser chemin,

il se noie, suffoque,

a oublié qu’il savait voler quand ses songes sont devenus cauchemars

sous le tic-tac incessant de ses propres pas.

Il ne sait pas, ne sais plus,

seul conte le contre la montre là où même le temps s’est arrêté

et pourtant tout va de plus en plus vite.

Prisonnier de sa propre vie,

prisonnier d’idées dont il n’en a plus aucune,

il a oublié le ciel

à force de baisser les yeux sur un chemin qu’il connaît par cœur

même si celui-ci ne bat plus,

remplis de rouages,

et l’aiguille bat la mesure de cette valse insensée

qu’il danse seul à en avoir la tête qui tourne

là où tout tourne rond

mais où rien ne vas plus

et toujours plus de rien jusqu’à ce qu’il n’y en aie plus.

Qui est l’imbécile qui a dit que le cercle n’avait pas de commencement,

il a tracé sa vie en tournant en rond,

prisonnier d’une horloge,

il aurait pu rebrousser chemin et retomber en enfance

mais le cercle n’a pas de fin

alors choisis bien ton sens

là où le sens n’est rien et où rien n’a de sens.


Quelques pho­tos de l’atelier.

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